Ressources

Ressources

Témoignages Pas-sage nouvel an

Publié le 03janv. par Marie-Jésus SANDOVAL dans

Retrouvez ici les retours et témoignages suite aux Nouvel An Pas'Sage


Un mois après notre nouvel An, un futon de massage nous a été livré pour les séances de tantra dans lesquelles nous voulions nous lancer. 
Il faut prendre rendez-vous avec son partenaire, surtout quand on est célibataires géographiques et que les journées de vie commune, le week-end, passent si vite  ! La première fois, nous avons lancé la méditation OSHO en 4 temps avant nos séances de massages réciproques. 

Quelle joie de se remettre à danser et à bouger nus dans tous les sens (et sans aucun sens) dans cette petite chambre d’amis. Premier miracle : je me suis immédiatement reconnecté à nos séances collectives  de danses libres et d’un seul coup, j’ai eu l’impression de danser parmi vous tous mes amis, de revoir vos visages si joyeux et si amusés de courir, de virevolter, de se rouler parterre. 

Oui, vraiment, vous étiez là avec nous deux dans cette petite chambre d’amis transformée en temple !  Pour la deuxième séance, réalisée un mois plus tard, nous avons également recommencé la méditation OSHO, non sans avoir choisi notre moment car une séance totale dure bien 2h30-3h00 avec la méditation préliminaire ! J’ai allumé dans la pièce une bougie offerte par Françoise lors du nouvel An (hommage spécial à elle) ! 

J'ai d'abord massé mon amoureux, lui ensuite, sans que nous nous perdions des yeux. A un moment, il a saisi ma jambe pour la placer sur son épaule et la masser. L'intensité du moment, le soin que nous prenions à notre souffle, au toucher, à notre regard, la qualité de la présence et la vue de mon mollet posé sur son épaule m'a donné l'impression que mon corps (cette jambe en particulier) était une œuvre d'art d'une extrême valeur entre les mains caressantes mon conjoint. Je me suis senti très privilégié. 

Et soudain, prenant conscience de tout le temps, de tous les moyens et de toute la volonté que nous avions investis dans l'instant j'ai réalisé comme une fulgurante évidence  " Mais ! C'est cela faire l'amour !" C'est tout le temps et l'attention pris pour prendre soin de l'autre et du moment partagé, qui tranche tellement avec ce moment de furtive avidité où l'on cherche à "manger" l'autre à travers la sexualité. 

Et de réaliser, du même coup, sans nostalgie aucune mais avec au contraire beaucoup de gratitude pour ce que je vivais, que je n'avais jamais fait l'amour auparavant....". 
Avec toute ma gratitude,



Je garde les yeux éblouis par la Splendeur de ce Nouvel An féérique qui m'a comblée au-delà de toute attente, ou plutôt je m'attendais à être un peu bouleversée comme d'autres fois et ....pas du tout!  j'ai eu la sensation de monter de joie en joie....et la magie continue, se répercutant sur tous les gens que je croise depuis mon retour....

Je vous remercie profondément pour ce cadeau que vous nous avez généreusement offert !


une pluie de tendresse pour vous 2 et pour tous ceux qui étaient là et contribuaient à cette Fête de la Vie et de l'Amour

Marie Jésus et Jean Gabriel


je tiens à faire part de la vague d’amour que j’ai pris de plein fouet à mon arrivée au château.

Toute cette joie m’a totalement déstabilisé avec toute l’ambiguïté d’apprécier et d’en avoir peur d’une certaine manière moi qui suit solitaire.
Pour moi ce passage a été plus spirituel que celui de l’année dernière, je trouve de plus en plus ma place et mon rôle de révélateur en douceur de l’âme des participants(e) sans rien attendre. j’ai ressenti que c’était toi Marie Jésus qui m’avait guidé pour ce don que je devait compléter cette année. Merci pour cet accompagnement.

Je remercie les hommes qui mon fait part de la lumière et de la stabilité que j’évoque pour eux (si ils savaient ….)
je me suis repu de la tendresse dans les yeux de Jean Gabriel lors du dernier atelier avant le départ.
Je découvre l’importance que vous représentez toutes et tous pour moi, l’humanité vie à travers vos différences et vos regards.
j’ai hâte de me replongé à nouveau dans cette ambiance
Je vous aime

Chère Marie Jésus,

Tout prend sens maintenant au sujet de mon voyage en ta compagnie depuis un peu plus de 2 ans.

Je comprends maintenant qu’en tant que femme je travaille le Féminin avec les femmes et que les groupes mixtes font toute l’Alchimie du Masculin et du Féminin.

Cette dernière année, j’ai pu m’ouvrir à une vision plus large au sujet de mes expériences passées, de mon enfance jusqu’à maintenant. J’ai pu reconsidérer ma façon de voir les choses, mes pensées, mes idées arrêtées, mes jugements.

Ainsi, j’ai pu pacifier ma relation à la figure féminine et améliorer ma relation avec ma mère.

J’ai aussi pu pardonner à la figure paternelle, mes grands-pères et mon père de n’avoir pas su me donner ce que j’aurai souhaité (et que même moi-même j’ignorais jusqu’à maintenant) grâce à Werner.

La première fois, à la Drôme, quand j’ai pu pleurer comme un bébé dans ces bras accueillants, plein d’Amour et de compassion. Ah qu’est-ce que j’aurais voulu qu’on m’accueille comme ça quand j’étais triste enfant. Wouawww, cette expérience a mis du baume à mon petit cœur d’enfant J et suffit à le remplir! J’ai pu le vivre et le ressentir!

La 2ème fois, c’est lors de cette Cérémonie du Nouvel An et qu’un des participant m’a offert son regard. C' est venu m’éclairé. Son visage m’a transmis toute la fierté qu’un père pouvait avoir pour sa fille, cette reconnaissance que j’ai toujours recherché chez mon père, reconnaissance pleine d’Amour et d’humanité. Je sais que grâce à ce regard et l’énergie masculine de soutien et de droiture qu’il m’a transmise en rentrant dans le temple pour ce stage du nouvel an, à travers lui, je sais que mon père me soutient et me regarde comme ça, même si ce n’est pas de la même manière. Je n’ai plus besoin d’attendre cela de mon père. Je l’ai reçu. Mille Mercis pour tous ces beaux cadeaux ! Mille Mercis !

Ma relation maternelle et paternelle pacifiée, je sais maintenant que je suis prête à aller sur le sentier du couple, ce chemin d’apprentissage à co-exister chancun dans son énergie et aussi dans l’énergie de cette union.

Ces derniers mois, je voulais transformer mon compagnon. Je voulais absolument qu’il vienne faire des stages tantra pour devenir un homme, sinon c’est la rupture, mais maintenant j’ai compris que je devais voir les choses autrement.

Ce autrement s’est montré lors de l’intégration de la méditation du Cœur à Cœur du dernier matin. Je m’étais dis: et si je m’exerçais à respirer plus amplement la bouche ouverte comme pour les vagues mais plus tranquillement et là j’ai pu vivre l’expansion de mon énergie en moi. Wouaww, c’était bon, beau et nouveau pour moi. Du coup, je me suis dis : si je ne fais ou abordes pas les choses différemment, je ne pourrai jamais vivre la nouveauté.

Je veux aborder les choses différemment avec celui qui parage ma vie. Je lui ai dit que je veux arrêter de vouloir mener la barque pour 2 et que j’arrête de croire savoir mieux ce qui est mieux pour lui que lui. Et j’accepte qu’il ne veuille pas venir en stage tantra avec moi. On verra ce que m’apportera la nouveauté.

Enfin, je suis aussi super contente de connecter les points. J’ai compris que ma peur de montrer ma Lumière, de briller, d’attirer les regards vient de ma peur de devoir être un soutien, être aspirer par l’autre et de là me vient aussi toute ma peur de l’Engagement (mariage même si on peut se séparer, enfant même si on peut l’abandonner). Je prends aussi conscience que si j’ai peur que les autres me prennent mon énergie, c’est que je prends l’énergie des autres aussi.

J’ai aussi compris quel était l’antidote à ma peur. Si j’arrive à être constante dans mon énergie à ni vouloir en donner, ni en prendre des autres. Juste être dans mon Energie. Je n’aurai plus peur!

Je souhaite, pour finir cette longue lettre, remercier les couples de ce stage qui m’ont touchés et inspirés. J’ai appris à travers eux que la relation est un processus en constante transformation et qu’il n’est jamais trop tard de découvrir l’autre sous un nouveau regard.

Merci à vous, Marie Jésus et Jean-Gabriel, de me montrer que vous aussi avez traversé les ruisseaux, les fleuves, les océans ensemble. Je regardais votre couple et l’aie mis sur un piédestal sans même connaître le travail, le cheminement que vous avez fait ensemble. Merci infiniment pour votre partage et sincérité!


Voilà, je me réjouis déjà de vous revoir la prochaine fois.


Je vous souhaite beaucoup d’Amour et de Joie.


Chère Marie-Jésus et cher Jean-Gabriel, Chers hommes et chères femmes,


Un immense Merci pour ce " Pas’sage" merveilleux.

Ce temple magnifique installé pour nous accueillir était féérique et chargé d’énergie Sacré, comme le jardin d’Eden. La présence des Maitres était là. Ce Chef indien et toutes les déités étaient d’une beauté qui m’a tout de suite habitée et accompagnée dans ce rituel. J’ai vécu des moments intenses dans votre séminaire de haute "voltige" tantriquement beau lumineux, joyeux, affectueux, dans la fluidité et la légèreté.

Toute cette énergie déployée grâce à la danse, au son (musique, tambours et gong…, les méditations actives des 4 directions et autres, si bien guidés par votre Amour et votre bienveillance. Je me suis sentie accueillie en sécurité pour laisser émerger ce qui se présentait là, dans l’instant présent.

Mon corps mon âme, mon être tout entier a pu s’exprimer se libérer en laissant dissoudre ces résidus de mémoires transgénérationnels, karmique ou autres, avec des douleurs, et des larmes profondes quelques fois, certes, mais tellement apaisées.

Je suis remplie de gratitude envers vous, envers le groupe ; vous les femmes et cette complicité si belle entre nous, vous les hommes pour votre présence personnelle à chacun d’entre vous, attentionnée, respectueuse, avec le recul nécessaire pour laisser place à la femme intérieur et extérieur, je vous ai trouvé si beaux ! La dernière méditation avec le doigt était magique, cela m’a aidé à oser recevoir en dépassant mes peurs du regard, mes peurs de l’intrusion en, merci à vous chers hommes avec qui j’ai pu partager.

Le sacré dans toute sa splendeur le féminin et le masculin unifié en moi. Je ne sais pas si j’ai intégré totalement la confiance en l’homme, en moi, en la vie. En tout cas je me sens bien et j’ai envie d’aimer l’homme que j’ai vu dans son archétype sacré. Je désir fort le rencontrer et j’ai confiance pour cheminer avec celui qui viendra rejoindre mon chemin, pour cheminer côte à côte et continuer d’apprendre l’un de l’autre d’explorer nos miroirs dans cette initiation mystique de la vie.

Je suis heureuse, d’avoir rencontré enfin le tantra, après beaucoup de travail sur moi depuis des années, et je me dis que j’aurais rencontré le tantra plus tôt, j’aurai sans doute gagné du temps, mais comme tout est juste la vie est une expérience initiatique !!...

Encore Gratitude à la vie, à la grâce qu’elle me fait de vous rencontrer et de parcourir un peu de chemin avec votre belle énergie Marie-Jésus et Jean-Gabriel, car vous êtes si dévoués pour la vie. Vous êtes des Maître dans l’art du tantra et je vous honore sincèrement et divinement.

Je vous remercie individuellement chacun de vous les hommes, et chacune de vous les femmes, dans votre authenticité sacrée. Votre beauté rayonnante reste connectée à mon cœur dans l’unité et l’Amour inconditionnel.

Je vous Aime et je vous embrasse avec tendresse, et peut-être à bientôt ! En tout cas je récidive et viendrai faire "Tantra et chamanisme "


Retour du cœur de l’être.

Je reviens de cette exploration « tantra-chamanique » de mes racines ; des racines de l’espèce humaine. Un remue-ménage volontaire qui m’a fait toucher du bout de mes dix doigts - dès la sortie du massage ritualisé par la maîtresse de cérémonie et son assistant fidèle - le cœur même de mon dilemme : ne pas savoir recevoir. Le concept « donner/recevoir », je l’ai pris en pleine poire. Tel un convive en prise avec un fruit vert au dessert, je suis parti avec un truc en travers de la gorge. Je n’en revenais pas…

Ne pas savoir recevoir, pour ne pas avoir reçu le souffle nécessaire sur mon étincelle. Ne pas pouvoir recevoir simplement le don de la vie, et le transmettre - malgré moi -. De par les empêchements vécus comme des blessures enkystées, en protections, illusions et compensations.

Mais, réflexion faite, ne serait-il pas plus juste de parler de « prendre/rendre »? Principe fondateur dès la naissance où le nouveau-né inspire puis expire. Prendre de l’air par la bouche, nous répète sans cesse Jean Gabriel… sans se préoccuper de rendre.

Prendre en premier - à la source - serait-ce donc de se donner les moyens d’être, en toute légitimité, sans attendre que cela tombe du ciel ? Tomber du ciel à nouveau, dirait le maître ; car la première descente d’énergie, a bien eu lieu à notre conception. Maintenant, je m’en souviens… D’ailleurs, c’est bien de cette amnésie dont il est, au fond, question. Ce manque de lucidité existentielle, récurrente.

Et oui, ce phénomène me joue encore des tours. Une fois de plus je me suis pris les pieds dans le tapis, faute d’avoir pu prendre mon pied sur le matelas… Je fus pris dans le vortex d’une sorte de sablier jusqu’à l’étranglement où j’ai été broyé au noir de la tristesse mêlée de colère. C’était dingue ! Impossible de m’accrocher à une branche, dans cet entonnoir de verre… De fin brutale, séminaire.

De cette petite mort, la vie refait jour dans le tourbillon de l’ordinaire. Avec un surplus d’éclat d’amour, peut-être. Je retombe donc sur mes pattes après ces deux jours intenses de passage au sablier. « La lumière nait dans la nuit » titrait l’affiche croisée au retour dans ma ville. Une synchronicité comme un rappel du divin, dirait Marie-Jésus. Désormais les grains d’instants s’écoulent à la lumière. La vie prend à nouveau du sens. Régénérescence !

Grâce à Dieu, j’en suis vite ressorti. Enfin, il a bon dos, le bon Dieu… Grâce surtout à l’aide d’une multitude d’expériences idem, combinées à la bienveillance d’aidants, de thérapeutes de religieux et autres chamanes. J’ai beau comprendre de mieux en mieux ce qui s’opère, depuis que je fus catalogué enfant, « phénomène » ; je me fais encore prendre.

Je vous deviez bien ce « rendre compte », après ma prise de parole émue.

Je vous donne après avoir, de vous, reçu.

Et, dans la lenteur de la décrue… de nouveaux grains des bancs de sable - brassés par le flot de la Loire, gorgée des fortes pluies de ces jours derniers - reçoivent l’éclat de lumière.

Nous sommes encore bien sur terre…